Le député LR rebondit sur le rapport de la Cour des comptes (voir mon post ici) qui préconise une "claire priorité au recours au contrat le plus favorable par lequel des avions sont disponibles" et recommande "une clarification nécessaire des conditions de recours aux deux prestataires principaux de transport stratégique aérien".
Les chiffres avancés par la Cour (voir le rapport ici) ont été mis en cause par ICS dont le PDG, Philippe de Jonquières, s'est exprimé dans un commentaire sur Lignes de défense.
François Cornut-Gentille, dans sa question écrite publiée ce mardi 29 novembre, demande au ministre "d'expliquer les raisons qui amènent le ministère de la défense à poursuivre sa politique d'externalisation du transport stratégique selon des modalités et avec des acteurs qui font l'objet de vives critiques de la part de la Cour des comptes, celle-ci allant jusqu'à parler d'anomalie".
Pour l'heure, les besoins français en gros-porteurs sont couvert par le contrat SALIS et par le contrat passé avec ICS. Pour ces deux contrats, il est fait appel à des sociétés disposant d'Il-76 et surtout d'AN-124 dont le nombre se réduit puisque certains opérateurs (Polet Cargo Line et la 224th Flight Unit russe) ne sont plus en activités.
Outre ces deux types d'appareils (et attendant que l'A-400M soit totalement opérationnel), les affréteurs peuvent aussi compter sur des B-747 qui disposent d'un certificat de transporteur aérien (CTA, ou AOC pour Air Operator's Certificate).